Le cône de la rivière Cheekye, un gigantesque amas de débris
Une partie du volcan du mont Garibaldi s'est effondrée dans la vallée de la Cheakamus lorsque le glacier sur lequel il s'était édifié a fondu, créant un versant instable irrégulier à la source de la rivière Cheekye. Cet escarpement abrupt a été le théâtre de glissements de terrain récurrents qui ont produit un vaste cône de déjection à l'embouchure de la rivière Cheekye, juste au nord de Brackendale. La possibilité d'un grand glissement de terrain à partir du mont Garibaldi limite l'expansion territoriale de Brackendale sur le cône.
Effondrement de l'escarpement de The Barrier
La dernière éruption du mont Garibaldi remonte à il y a environ 13 000 ans, à une époque où un glacier remplissait les vallées des environs. C'est ainsi qu'une coulée de lave est entrée en contact avec le glacier de la vallée de la Cheakamus et a refroidi en formant une paroi abrupte de plusieurs centaines de mètres, appelée The Barrier. Depuis, la paroi fracturée de l'escarpement de The Barrier s'est effondrée à plusieurs reprises, produisant de vastes glissements de terrain le long du ruisseau Rubble, dont le plus récent date de 1856. En 1981, le gouvernement provincial a désigné la région du ruisseau Rubble qui longe la route 99 comme une zone trop dangereuse pour y construire des habitations et a dépensé 14 millions de dollars pour exproprier les propriétaires fonciers.
Le mont Baker : le géant endormi
Le mont Baker se dresse au-dessus de l'horizon de Vancouver. Il est le résultat de nombreuses éruptions volcaniques échelonnées sur les 30 000 dernières années. Sa forme conique révèle un volcan actif qui le distingue des volcans inactifs plus érodés que sont les monts Meager, Cayley et Garibaldi. Plusieurs processus ont participé à son édification. La roche en fusion peut s'écouler lentement sur la surface du volcan y formant une couche de lave. Des forces internes peuvent aussi faire exploser le magma et produire un nuage de cendres dont les retombées peuvent couvrir des centaines de kilomètres en aval du vent à partir du volcan.
Les cendres peuvent représenter un danger pour les aéronefs et causer des problèmes de respiration pour les humains et le bétail. Des torrents de volcanites et de gaz en fusion se mélangent avec l'eau de fonte nivale et glaciaire pour former d'immenses coulées de débris. C'est ainsi qu'il y a 7 000 ans, une coulée de débris d'au moins 100 mètres d'épaisseur a dévalé du mont Baker vers la rivière Nooksack et a continué son chemin jusqu'au détroit de Puget.
Zone qui serait probablement touchée par les retombées de cendres volcaniques lors d'une éruption du mont Baker, sur considération de vents dominants qui souffleraient vers l'est.
La fournaise du mont meager Éruption récente!
Le mont Meager, représenté en coupe dans ce bloc diagramme, est un volcan inactif. Cependant, il y a environ 2 400 ans, il a craché un gros nuage de cendres qui ont été transportées jusqu'en Alberta. L'éruption était aussi volumineuse que celle du mont St. Helens en 1980.
Sous le mont Meager, les terrains ont accumulé de la chaleur. Les eaux de ruissellement, en s'infiltrant sous le volcan, se réchauffent. Elles remontent ensuite par les fractures vers la surface pour y former des sources chaudes. Le forage de trous jusqu'à des profondeurs de 3 000 mètres sous le mont a permis de vérifier si ce système de plomberie dans lequel circule de l'eau chaude ne pourrait pas être une source d'énergie géothermique. Lorsque de l'eau chaude monte rapidement dans un trou foré, elle se transforme en vapeur et la force de cette vapeur en expansion peut servir à produire de l'électricité.