La surface de l'étendue de terre occupée par la région métropolitaine de Vancouver s'est formée sous l'action de divers processus naturels agissant pendant un intervalle géologique très long. De nombreuses photographies autour de la carte centrale au relief figuré par ombres portées représentent des processus naturels qui modifient lentement la surface et imposent des contraintes à l'utilisation des terres. D'autres photographies illustrent des éléments de l'histoire géologique de la région de Vancouver qui peuvent être déduits de la lecture de ce paysage.
L'image tridimensionnelle simulée a été générée par ordinateur d'après des données de la Terrain Resource Inventory Map (TRIM) produites par la Surveys and Mapping Branch de la Colombie-Britannique. Les ombres portées simulent l'éclairage de la surface par le soleil. Afin d'accentuer des entités du paysage difficilement perceptibles, les distances suivant la verticale ont été exagérées par rapport aux distances suivant l'horizontale.
Le Paysage de Vancouver John J. Clague, Robert J. Turner, Kazuharu Shimamura CGC dossier public 3722 Auteur: Bob Turner
2. Physiographie
La physiographie est la description de la forme de la surface de la Terre. La région de Vancouver comprend trois principales régions physiographiques. Les montagnes (chaînes Côtière et des Cascades) sont des crêtes et des pics tourmentés de substratum rocheux que séparent des vallées aux versants abrupts. Les plus grandes vallées renferment d'épais dépôts de sédiments et leur fond est sillonné par de grands cours d'eau ou occupé par des lacs ou des bras de mer. Des hautes terres doucement ondulées dont l'altitude varie d'environ 15 à 250 m au-dessus du niveau de la mer sont modelées dans d'épais sédiments de l'époque glaciaire (Pléistocène) en grande partie d'origine glaciaire. Enfin, les planes basses terres le long du fleuve Fraser et de ses affluents se composent de sédiments contemporains (Holocène) datant de moins de 10 000 ans.
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Les trois principaux éléments physiographiques de la région de Vancouver s'observent sur cette photographie prise près de l'extrémité sud du pont à Port Mann. La plaine d'inondation du Fraser, à l'avant-plan, est une étendue de basses terres. À distance moyenne, au-delà du pont, on voit une étendue de hautes terres ondulées de l'époque glaciaire occupée par l'agglomération de Coquitlam. Au loin, on voit les sommets les plus méridionaux de la chaîne Côtière, qui appartient à la région physiographique des montagnes.
Le terme physiographie désigne le modelé de la surface de la Terre. La région de Vancouver se divise en trois entités physiographiques. D'abord, les zones de montagnes (chaîne Côtière et chaîne des Cascades) qui se caractérisent par un relief accidenté, des crêtes et des pics de roches du substratum étant entrecoupés de vallées aux versants abruptes. Les vallées les plus larges sont tapissées de bonnes épaisseurs de sédiments tant récents que de l'Âge glaciaire; on y observe de grands lacs et d'importants cours d'eau. Les deux autres entités physiographiques sont dans la vallée du Fraser même. La première regroupe les parties les plus élevées de la vallée du Fraser, qui sont des hautes terres ondulées dont l'altitude varie d'environ 15 à 250 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le sol de ces hautes terres se compose de sédiments de l'Âge glaciaire, pour la plupart d'origine glaciaire. La deuxième entité est celle des basses terres sans relief, qui bordent le fleuve Fraser et ses tributaires et où se concentrent les sédiments récents.
3. Chaîne Côtière et Vancouver
La chaîne Côtière s'élève de la vallée du Fraser et se prolonge vers le nord le long de la côte jusqu'à l'Alaska. Près de Vancouver, elle se compose principalement de roches granitiques et métamorphiques âgées de plus de 100 millions d'années. Des grès plus jeunes, datant d'environ 85 à 35 millions d'années, recouvrent ces roches et composent un grand nombre des collines de Vancouver et de Burnaby.
La partie méridionale de la chaîne Côtière a été formée par la compression, le réchauffement et le soulèvement engendrés par la subduction (enfoncement et glissement) de la croûte océanique du Pacifique sous l'Amérique du Nord. Elle doit cependant en grande partie sa forme actuelle à l'érosion. De profondes vallées en auge, comme celles de la Capilano et de la Seymour, ont été creusées par les cours d'eau et remodelées par les glaciers. Ces vallées renferment d'épaisses couvertures de sédiments de l'époque glaciaire et contemporains. Sur les versants des montagnes et les pics on ne trouve que de minces placages discontinus de sédiments. Les versants à des altitudes inférieures à environ 1 500 m ont été quelque peu adoucis et arrondis par le passage de l'Inlandsis de la Cordillère, qui recouvrait la presque totalité de la Colombie-Britannique méridionale côtière il y a encore aussi peu que 15 000 ans. Les plus hauts sommets dépassaient de cette masse de glace et présentent ainsi un aspect plus dentelé.
Photo 10 Vue du parc Stanley et du centre-ville de Vancouver depuis West Vancouver. Le parc Stanley comporte des couches de grès basculées en direction du sud qui sont visibles le long du brise-mer du parc Stanley. L'abrupte falaise de la pointe Prospect, près de l'extrémité sud du pont Lions Gate, se compose de roches volcaniques (basaltes) résistantes.
Photo 11 Les versants abrupts de substratum rocheux composant les montagnes de la chaîne Côtière dominent North Vancouver, qui se situe sur une étendue de hautes terres principalement constituées de graviers et de sables de l'époque glaciaire. Vue depuis le parc Stanley.
Photo 12 Le ruisseau Lynn au chenal parsemé de blocs rocheux, un torrent caractéristique de la rive nord. Les cours d'eau à forte pente comme celui-ci transportent du gravier et même des blocs en période de crue.
Photo 13 Le lac Capilano est l'un des trois réservoirs d'alimentation en eau de Vancouver. Le lac occupe la partie inférieure d'une grande vallée découpée par les glaciers. Le barrage Cleveland, qui retient les eaux du lac, enjambe la tête d'un canyon étroit et profond creusé dans le substratum rocheux par la rivière Capilano.
Photo 14 Le centre-ville de Vancouver se dresse sur une crête de grès légèrement basculée en direction du sud. Au nord, du mudstone tendre a été davantage érodé pour place faire à l'inlet Burrard.
Photo 15 Le mont Burnaby vu de l'est depuis le pont Lions Gate. Cette montagne se compose de couches résistantes de conglomérat et de grès basculées d'environ 10° vers le sud. C'est à ces lits basculés qu'est attribuable l'asymétrie saisissante de la montagne.
Photo 17 Delta à l'embouchure de la rivière Capilano. Depuis la construction du barrage Cleveland, le lac Capilano piège les sédiments qui seraient sinon transportés jusqu'à l'embouchure de la rivière. Un nouveau delta se forme à l'endroit où la rivière Capilano se jette dans le lac Capilano.
Photo 18 Le rocher Siwash, une curiosité de Vancouver. Ce rocher en forme de pilier faisait autrefois partie du parc Stanley dont il a été séparé par l'érosion par les vagues et l'altération. Il persiste parce qu'il est principalement composé de basalte, roche plus résistante à l'érosion que le grès environnant.
4. Chaîne des Cascades La chaîne des Cascades, à l'angle sud-est de la carte, consiste principalement en roches sédimentaires et volcaniques métamorphisées. Les plus grandes vallées dans ces montagnes sont occupées par d'épais sédiments de l'époque glaciaire et contemporains.
Photo 22 Les hauts sommets dentelés de la chaîne des Cascades dépassaient au-dessus de la surface de l'ancienne nappe glaciaire qui recouvrait la Colombie-Britannique et c'est pourquoi ils ont conservé leur aspect escarpé. À l'opposé, la crête arrondie à l'avant-plan a été recouverte et érodée par la glace en mouvement.
Photo 27 Les glissements de terrain sont fréquents le long des berges de la rivière Chilliwack. Dans la plupart des cas, des sédiments instables de l'époque glaciaire glissent lors de fortes pluies. Ils livrent au cours d'eau de grandes quantités de sédiments qui comblent les chenaux et accroissent les dangers d'inondation à l'aval.
Photo 28 Vue aérienne d'un versant abrupt déboisé dans la chaîne des Cascades près du lac Wahleach. Plusieurs glissements de terrain se sont produits sur ce versant pendant une forte tempête de pluie. Ils ont été causés par l'effondrement des matériaux de remblai de la route forestière. Les glissements de terrain sont fréquents dans nos montagnes côtières sur les versants livrés à l'exploitation forestière ou non.
Photo 29 La rivière Chilliwack à Vedder Crossing. La rivière Chilliwack transporte de grandes quantités de sédiments, dont les graviers composant les barres de rivière à Vedder Crossing. Elle a toute une histoire de crues dévastatrices dont la plupart sont survenues lors de fortes tempêtes de pluie automnales.
5. Prairie Sumas
Photo 25 and Photo 26 La prairie Sumas est une étendue plane mal drainée entre les monts Sumas et Vedder qui ne se trouve qu'à 5 à 10 m au-dessus du niveau de la mer. Des failles à la base des monts Sumas et Vedder forment un bassin comblé par des sédiments sur une épaisseur de plusieurs centaines de mètres. Les sédiments supérieurs datent de moins de 10 000 ans et se sont accumulés dans un ancien lac. Un vestige de celui-ci, qui portait le nom de lac Sumas et qui couvrait une superficie de plusieurs kilomètres carrés, a subsisté jusque pendant les années 20 avant d'être drainé à des fins agricoles. Si ce n'était des digues le long du fleuve Fraser et de la rivière Vedder (Chilliwack), cette région serait fréquemment inondée.
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6. Hautes terres de l'époque glaciaire
Les hautes terres ondulées dans la vallée du Fraser sont des vestiges de l'époque glaciaire. Elles se composent de sédiments accumulés au cours de plusieurs glaciations. Les matériaux de surface dans les hautes terres ont été déposés à la fin de la dernière glaciation, il y a environ 13 000 ans. À cette époque, des glaciers se sont avancés dans la vallée du Fraser depuis les montagnes à l'est et au nord. Les cours d'eau issus de ces glaciers ont laissé des dépôts de sable et de gravier. Le niveau de la mer était alors plus élevé et les terres étaient noyées jusqu'à une altitude de 200 m. Les silts et argiles marins renfermant des coquillages qui recouvrent certaines des hautes terres de l'époque glaciaire remontent à cette époque. Cependant, peu de temps après la déglaciation, les terres libérées du poids de cette glace ont subi un rapide relèvement et les hautes terres ont émergé de la mer.
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Les hautes terres glaciaires près de Langley (vue rapprochée de 23, vue aérienne de 24 au nord-ouest).
Hautes terres de l'époque glaciaire près de Langley (17, gros plan; 18, vue aérienne en direction du nord-ouest). Ces hautes terres sont constituées principalement de sédiments marins silteux et argileux. Les sols qui se sont développés sur ces sédiments sont très productifs et contribuent à faire de la vallée du fleuve Fraser une importante région agricole. Seulement 4 pour cent des terres agricoles de la Colombie-Britannique se trouvent dans la vallée du Fraser, mais cette région fournit plus de 50 pour cent des revenus que la province retire de l'agriculture, soit environ 500 millions de dollars par année.
7. Fleuve Fraser
Le fleuve Fraser recueille les eaux et les sédiments sur près du quart de la superficie de la Colombie-Britannique. À sa sortie de l'étroit canyon du Fraser à Hope, il s'étale, ses eaux perdent leur énergie et déposent les plus grossiers des sédiments qu'il transporte. Des dépôts de sable à gros grains et de gravier forment de nombreuses îles dans le fleuve entre Hope et Mission. À Mission, la pente du fleuve diminue et les eaux ne peuvent plus porter que du sable, du silt et de l'argile. À l'ouest de Mission, le fleuve ne comporte qu'un seul chenal avec quelques îles seulement. En aval de New Westminster, le fleuve se sépare en plusieurs chenaux. Ces chenaux traversent un delta construit au cours des 10 000 dernières années.
Photo 19 Le fleuve Fraser près de Fort Langley; vue vers l'amont depuis l'île McMillan. À cet endroit, le fleuve présente un chenal relativement stable et quelque peu sinueux parsemé de quelques grandes îles et tapissé de sable; il ne transporte que du sable, du silt et de l'argile. Des digues empêchent l'inondation de la basse plaine d'inondation avoisinante.
Photo 20 Le lac Hatzic, situé juste à l'est de Mission, est un exemple classique de lac en croissant. Il occupe un ancien méandre (boucle) du fleuve Fraser. Il y a des centaines d'années, le fleuve a délaissé ce chenal en forme de croissant pour commencer à suivre son cours actuel. Avec le temps, les extrémités du croissant ont été obstruées par les sédiments du fleuve pour créer le lac Hatzic.
Photo 21 Vue vers l'aval du fleuve Fraser près de Chilliwack. Les îles composées de gravier et de sable dans le cours d'eau se déplacent et sont noyées à intervalle régulier; elles ne laissent prise de ce fait qu'à une végétation à croissance rapide composée d'arbres à feuilles caduques comme le peuplier deltoïde. Des digues protègent de l'inondation les collectivités installées sur les étendues planes au nord et au sud du fleuve. Les monts Sumas et Chilliwack sont des crêtes du substratum rocheux.
Photo 30 Embouchure du fleuve Fraser; vue en direction du sud depuis un point situé à proximité de l'aéroport international de Vancouver. Ici, le fleuve se déverse dans le détroit de Georgia, au terme de son parcours de 1 400 km. Le sable, le silt et l'argile apportés par le fleuve sont remaniés par les courants et les vagues en un inextricable réseau de wadden, d'îles et de chenaux.
Photo 31 Le sommet du delta du Fraser à New Westminster. À cet endroit, le Fraser se sépare en deux défluents, le bras nord (North Arm) et le chenal principal (Main Channel). Les berges de ce tronçon du fleuve sont fortement industrialisées; le chenal principal a été approfondi par dragage pour permettre aux navires d'atteindre New Westminster; des billes sont stockées temporairement à l'intérieur de pannes et des usines ainsi que des résidences s'entassent sur les rives. Le delta du Fraser, où habitent 200 000 personnes, ne se trouve qu'à 1 à 2 m au-dessus du niveau de la mer.
Photo 32 Vue en direction du nord sur le lac Pitt et la partie méridionale de la chaîne des Cascades au-delà de Pitt Meadows. La plaine d'inondation à l'avant-plan s'est formée au cours des 5 000 dernières années alors que le fleuve Fraser construisait un delta en direction du nord dans le lac Pitt. Ce processus se poursuit de nos jours; le cours de la rivière Pitt s'inverse lorsque le niveau du Fraser est élevé et les sédiments se déplacent vers le nord en remontant la rivière Pitt jusque dans le lac Pitt. Le lac Pitt occupe une profonde vallée en auge en partie creusée par les glaciers à l'époque glaciaire.
8. Delta du fleuve Fraser Le delta du fleuve Fraser est le plus grand delta de l'ouest du Canada. Il constitue également un important écosystème côtier de terres humides et est soumis à une croissance industrielle et urbaine explosive. Le delta du Fraser est un épais amoncellement de sable et de silt déposés à l'embouchure du fleuve au cours des 10 000 dernières années. Le sommet du delta est une plaine uniforme presque dépourvue d'entités qui est sillonnée par les défluents du fleuve Fraser. De grands wadden s'avancent jusqu'à 9 km à l'ouest de la partie endiguée de la plaine, jusqu'au talus du delta qui plonge dans les eaux profondes du détroit de Georgia. On trouve également des wadden sur le flanc sud du delta du Fraser dans la baie Boundary.
Photo 1 La tourbière Burns, la plus grande tourbière de la vallée du bas Fraser, a commencé à se former il y a environ 5 000 ans sur la surface plane et mal drainée du delta du Fraser. Par le passé, on a extrait sur une grande échelle dans la tourbière Burns la mousse de sphaigne qui est utilisée comme conditionneur de sol; cette photographie montre une des zones exploitées. Les tourbières du delta du Fraser constituent l'une des trois meilleures régions productrices de bleuets et d'airelles rouges au monde.
Photo 2 Marais littoral au front du delta du Fraser; derrière le marais on voit une digue littorale et la ville de Richmond. Les marais du delta du Fraser constituent une étape critique le long d'une importante route migratoire d'oiseaux. Des centaines de millions de jeunes saumons utilisent également les marais et les défluents adjacents. Au cours des 100 dernières années, de grandes étendues de marais ont été perdues suite à des travaux de construction de digues, de dragage, de remblayage et de déversement d'effluents.
Photo 4 Les sédiments silteux et argileux du delta du Fraser comptent parmi les sols agricoles les plus productifs en Colombie-Britannique. Toutefois, une nappe phréatique élevée entraîne l'accumulation d'eau en surface pendant une bonne partie de l'année. Sur la plus grande partie du delta, une accumulation de silt et d'argile d'une épaisseur de plusieurs mètres recouvre du sable déposé il y a des milliers d'années dans d'anciens chenaux du fleuve Fraser.
Photo 5 Le Deltaport de Vancouver, la plus grande installation d'exportation de charbon au Canada, a été construite sur un remblai sur le wadden au nord-ouest de Tsawwassen. Le Deltaport n'est qu'une des importantes structures artificielles (gare maritime, murs de dérivation de cours d'eau, point de rejet d'égouts) au front du delta. Ces structures ont changé le milieu des wadden en modifiant la manière dont les sédiments sont dispersés au front du delta.
Photo 6 Front ouest du delta du Fraser; vue vers l'ouest vers le détroit de Georgia. Un marais entaillé par un chenal de marée sinueux est bordé du côté de la mer par des wadden dépourvus de végétation. Au large, les eaux boueuses du fleuve Fraser contrastent avec l'eau bleue du détroit de Georgia.
9. Lignes de rivage
À certains endroits dans la région de Vancouver, le substratum rocheux forme le rivage alors qu'ailleurs celui-ci est occupé par des remblais construits par l'homme, des marais littoraux ou encore des plages de sable et de gravier. Les falaises côtières découpées dans des dépôts de l'époque glaciaire sont vulnérables à l'érosion par les vagues et aux glissements de terrain; un grand nombre d'entre elles ont subi des reculs importants pendant le dernier siècle. Les sédiments arrachés aux falaises par l'érosion sont transportés par les courants et déposés sur les plages.
Photo 3 Wadden sablonneux dans la baie Boundary; vue vers le sud-ouest en direction de la pointe Roberts à marée basse. Une bonne partie de ce sable a été arraché par l'érosion par les vagues aux falaises littorales de sédiments de l'époque glaciaire de la pointe Roberts et transporté vers le nord dans la baie Boundary par les courants. Les courants et les marées ont façonné le sable en larges dunes basses orientées parallèlement à la ligne de rivage.
Photo 7 La falaise littorale de la pointe Grey telle que photographiée dans les années 70. Les sédiments meubles de la falaise remontent à l'époque glaciaire et sont érodés par les vagues et les eaux souterraines. Le rivage a reculé de plusieurs dizaines de mètres à cet endroit au cours des cinquante dernières années et l'érosion menace certains des bâtiments construits au sommet de la falaise. Un programme de lutte contre l'érosion mis en oeuvre en 1981 a permis de ralentir considérablement le recul.
Photo 8 Des épis le long de la ligne de rivage de la baie English à Vancouver piègent le sable et réduisent l'érosion de la plage. Sans eux, les courants et les vagues arracheraient le sable de la plage. Cette ligne de rivage est visible sur la photographie 14.(photo 14)