Même si la région d'Ottawa-Gatineau ne se trouve pas en bordure d'une plaque tectonique, lieu habituel de déclenchement des séismes, elle a déjà été secouée par des tremblements de terre. Dans cette région, la croûte terrestre est comprimée. Lorsque les contraintes accumulées dépassent la résistance de la croûte, elles sont épanchées par des mouvements le long des failles réactivées du graben d'Ottawa-Bonnechere. Bien qu'il existe un risque moyen de tremblement de terre destructeur dans la région, il est peu probable qu'un tremblement de terre dévastateur s'y produise.
Ce que nous ressentons
La magnitude d'un tremblement de terre (échelle de Richter) reflète l'amplitude du mouvement de faille à l'origine du séisme. Cependant, puisque la secousse diminue en intensité en s'éloignant de l'épicentre, ce que nous ressentons ainsi que l'étendue des dommages varient d'un endroit à l'autre. L'intensité de la secousse en un lieu particulier peut varier de I à XII sur l'échelle de Mercalli modifiée. Tout séisme comporte une seule magnitude, mais de nombreuses intensités.
Le saviez-vous ? En moyenne, un séisme d'intensité III ou plus se produit tous les trois ans dans la région d'Ottawa-Gatineau.
Un séisme pour inaugurer le millénaire La région d'Ottawa-Gatineau a été ébranlée au début de l'an 2000 par un séisme de magnitude 5,2 dont l'épicentre était situé à Kipawa, au nord de North Bay, à environ 300 km d'Ottawa. L'intensité ressentie à Ottawa a été de III.
Comment nous protéger ?
Par l'analyse des séismes passés et de la géologie locale, les sismologues peuvent produire des cartes prédictives des maximums de mouvements du sol ou d'intensité sismique pour une région donnée. Les données sismologiques sont utilisées pour établir les normes nationales de construction, dans lesquelles sont spécifiées les exigences techniques à suivre pour que les bâtiments résistent aux tremblements de terre.