Hydropanorama du bassin de l'Okanagan
Nos lacsLes apparences sont parfois trompeuses
Pénurie, quelle pénurie? Voyez toute cette eau!
Avec tous ces lacs importants, comment pouvons-nous être à court d'eau? Eh bien, les apparences peuvent être trompeuses. En effet, le ruissellement ne renouvelle chaque année que le premier ou les deux premiers mètres de la colonne d'eau des lacs, et la majeure partie de cette eau s'évapore. La mince couche nouvelle qui reste constitue donc la totalité de l'eau disponible pour les humains et pour la nature. Si nous en prélevons davantage, le niveau des lacs commencera à baisser. Imaginez les conséquences pour les quais et les marinas. Attention! Il ne faut pas « gruger le capital » d'un lac!
Lent renouvellement de l'eau!
La plupart de nos grands lacs sont formés d'eau « ancienne ». Les scientifiques les décrivent comme « faiblement renouvelés »; ils estiment que l'eau reste dans le lac Okanagan aussi longtemps qu'une vie humaine moyenne. En effet, le débit sortant est faible par rapport au volume d'eau. En conséquence, les polluants qui migrent jusque dans nos lacs y resteront toute notre vie. Les lacs vus comme des « banques d'eau »
On peut se représenter un lac comme une banque qui contient beaucoup d'eau, mais où les dépôts annuels de la nature sont parcimonieux. Si nos retraits dépassent ces dépôts, nous réduisons le solde. |
Hydropanoramas:
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