Figure 1a. Mine de molybdène Endako. (Photo : L.C. Struik, GSC 1999-018A) Figure 1b. Halde de stériles dans une exploitation abandonnée de la mine de molybdène Endako. (Photo : R. Enkin, GSC 1999-018B.)
Ce sont les excavations et les dépôts de gravier, de sable, de silt et de calcaire d'épaisseur variée (appelés «diamicton») qui résultent de l'activité humaine. Le terrain anthropique suffisamment étendu pour figurer sur la carte ne se trouve qu'à la mine Endako. Il comprend des exploitations à ciel ouvert, des bassins d'accumulation de résidus et des haldes de stériles.
Dépôts de tourbe
Figure 2a. Tourbière au sud-est du lac Taltapin.(Photo : A. Plouffe, GSC 1999-1999A) Figure 2b. Carotte de tourbe brune et d'argile grise. (Photo : A. Plouffe, GSC 1999-019B.
De la tourbe organique et de la terre tourbeuse se rencontrent dans les tourbières et les marécages. L'épaisseur des dépôts organiques est en moyenne de 3 à 4 m, mais elle peut atteindre jusqu'à 11 m. La tourbe est un matériau de fondation médiocre en raison de son faible taux de consolidation et de sa teneur en eau élevée. La tourbe des tourbières sert à des fins horticoles, mais cette ressource n'a pas été exploitée dans la région.
Sédiments fluviatiles
Figure 3a. Sable et silt de plaine d'inondation, rivière Nechako. (Photo : A. Plouffe, GSC 1999-020) Figure 3b. Cône alluvial actif. (Photo : J.J. Clague, GSC 1999-021.
Dans toute la région, du sable bien stratifié à massif, du gravier et des quantités moindres de silt et d'argile se rencontrent dans les plaines d'inondation contiguës aux cours d'eau. Les dépôts ont en général plus de 2 m d'épaisseur. Les dépôts de sable et de gravier au-dessus du niveau phréatique peuvent être exploités comme sources de granulats. Les plaines d'inondation sont des terres agricoles fertiles, mais elles sont sujettes à des inondations périodiques au printemps et après les pluies abondantes, et le niveau phréatique y est peu profond. La forte perméabilité du sable et du gravier sous le niveau phréatique peut créer d'importants aquifères. Ces derniers sont souvent sensibles à la contamination de surface.
Débris de glissements de terrain
Figure 4a. Glissement.(Photo : V. Levson, GSC 1999-022A) Figure 4b. Niche d'arrachement du glissement. (Photo : V. Levson, GSC 1999-022B.
Les dépôts produits par des glissements de terrain se rencontrent couramment à la surface ou au pied de pentes instables. Leur texture et leurs autres propriétés dépendent du matériau d'origine et du type de glissement de terrain. Ces dépôts ont généralement plus de 3 m d'épaisseur et présentent une surface irrégulière ou bosselée. Les glissements de terrain sont plus fréquents le long des vallées fluviatiles, dans les régions de sédiments glaciolacustres, comme la vallée de la rivière Nechako. La rivière Nechako a creusé son lit dans des silts glaciolacustres épais, formant des versants instables.
Sédiments de talus
Figure 5a. Sédiments de talus visibles dans l'escarpement.(Photo : A. Plouffe, GSC 1999-023A Figure 5b. Sédiments de talus. (Photo : A. Plouffe, GSC 1999-023B.
Des sédiments mal triés sont déposés par les mouvements gravitationnels lents et le ruissellement pluvial. Ils sont particulièrement abondants sur les talus abrupts au nordest du lac Trembleur. Certains d'entre eux constituent une source de gravier pour la construction des routes.